Le prisme déformant du carnavelesque dans O Concerto dos Flamengos d’Agustina Bessa-Luís, A Casa da Cabeça de Cavalo de Teolinda Gersão et Lillias Fraser de Hélia Correia

Autores

  • Sarah Carmo

Resumo

Dans La Poétique de Dostoïevski, Bakhtine présente le carnaval, dont il détache certaines des catégories, notamment le rire, la polyphonie, le grotesque ou la parodie comme l’une des racines du roman2 . Au cœur de ce processus d’incorporation du carnaval par le roman se trouve une série d’oppositions binaires qui distinguent un monde officiel et sérieux d’un monde non-officiel et carnavalesque où se produit le renversement des valeurs. Le carnavalesque fait ainsi des figures de l’ambivalence sa spécificité et empêche de cette façon toute norme de s’installer, toute forme de se fixer, dans une visée contraire à la perception classique de la littérature où norme et forme sont garantes de la beauté de l’œuvre. Dans les romans de notre étude, O Concerto dos Flamengos d’Agustina Bessa-Luís, A Casa da Cabeça de Cavalo de Teolinda Gersão et Lillias Fraser de Hélia Correia3 , les principes de référentialité et d’effet de réel sont alors modulés par le prisme du carnavalesque qui entraîne leur déformation : déformation du personnage, déformation du monde de l’œuvre et déformation de la langue.

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Publicado

2012-02-16

Como Citar

Carmo, S. (2012). Le prisme déformant du carnavelesque dans O Concerto dos Flamengos d’Agustina Bessa-Luís, A Casa da Cabeça de Cavalo de Teolinda Gersão et Lillias Fraser de Hélia Correia. Letrônica, 5(1), 125–139. Recuperado de https://revistaseletronicas.pucrs.br/ojs/index.php/letronica/article/view/10687

Edição

Seção

Artigos